Toutes nues dans la presse

J’ai eu la chance de naître avant que le porno ne devienne le vecteur principal de la découverte des contenus sexuels. Je suis ainsi passé par certaines étapes qui sont sans doute moins en vogue aujourd’hui. Certes, internet a joué un rôle prépondérant, mais il n’y avait pas que ça. Ainsi, j’aimerais parler ici d’un épisode en particulier, qui m’amuse quand j’y repense : les magazines masculins. Ils ont perdu de leur superbe aujourd’hui, mais il y a 20 ans, on y trouvait encore pas mal de filles aguicheuses. Justement, j’ai ressorti des archives des titres parus en 2004 et 2005.

Pas facile de visionner du contenu érotique ou plus quand on passe sa semaine en internat. Pas facile non plus de se faire plaisir (j’avais conclu que me masturber sous la douche était le meilleur plan, et je ne m’en privais pas). Pour combler ce manque, vers 16 ans et quelques, j’ai décidé de prendre mon courage à deux mains (sans jeu de mot) et de me procurer des magazines intéressants. Il faut imaginer la scène : un adolescent, parfois accompagné d’amis pour le soutien psychologique, se préparant timidement à mettre sous les yeux d’un kiosquier une couverture potentiellement dénudée, et repartant avec le sentiment du devoir accompli tout en sachant qu’il devra ensuite ne pas trop le laisser traîner devant le personnel éducatif. Le manège s’est répété quelquefois, avec sans doute un regain d’assurance à chaque occasion.

Ma meilleure prise fut sans doute le numéro de février 2005 de Max, qui comme le montre la couverture ci-dessus avait décidé ce mois-ci de mettre les filles à poil. Super ! Je n’en demandais pas tant. Il y avait donc environ 25 pages de seins et de fesses, mais surtout de seins, en photo ou dessinés. Sans compter les autres rubriques qui représentaient autant d’excuses pour publier des photos hot, comme celle de Priscila Sol ou l’article sur le gonzo.

Cet exemplaire est un des rares que je possède encore, avec un numéro de Maximal paru quelques mois plus tôt, qui m’avait attiré avec une photo d’Avril Lavigne en couverture. Pour un magazine masculin, sa séance photo était finalement assez soft. Pour autant, je me souviens avoir aussi tenté un magazine plus explicite un jour, et finalement ça ne m’avait pas plus plu que ça. Je crois que je préfère autant la même chose en vidéo. Sur ce, quelques photos du dossier tout nu en question pour conclure ce billet.

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